La Française des jeux a récemment battu ses records de mises enregistrées, pour un montant global de 14,3 milliards d’euros. Grattage et paris sportifs remportent le gros lot.
On le sait depuis plusieurs années déjà : les Français, qu’il s’agisse de jeux de société, de jeux sur smartphone ou de jeux de hasard, aiment jouer et jouent beaucoup. Ce sont ces derniers qui ont fait les gros titres ces jours-ci, avec un nouveau record de mises enregistrées par la Française des jeux en 2016.
Tous types de jeux confondus, nous avons ainsi engagé pas moins de 14,3 milliards d’euros (+4.6% par rapport à 2015) en tickets de grattage ou autres paris sportifs “FDJ”. Soit 10,6 euros par joueur et par semaine (10 euros, tout rond, en 2015).
A noter qu’il n’y a pas que l’opérateur qui s’y retrouve : la société a ainsi reversé 9,5 milliards d’euros aux joueurs l’année passée, 718 millions d’euros aux commerces distribuant ses produits et… 3,1 milliards d’euros à l’État (détenteur de 72% de la FDJ).
Dans le détail, ce sont les jeux de loterie qui représentent le plus gros contingent de ventes (11,8 milliards d’euros de recettes en 2016, +3.3% sur un an), où les jeux à gratter et les jeux interactifs (+7%) tirent la croissance. Les jeux de tirage, justement, enregistrent quant à eux un repli de 1.6%.
Sans réelle surprise, du côté de la FDJ, ce sont les paris sportifs qui connaissent la plus forte progression (de 11% sur l’année), pour atteindre 2,5 milliards d’euros. Ici, 2016 aura été une année faste grâce, notamment, aux 174 millions d’euros glanés avec l’Euro de football ou les 23 millions des jeux Olympiques de Rio.
La plus forte progression, on la doit aux ventes de paris sportifs, qui augmentent de 11 % à 2,5 milliards d’euros. Un des effets de l’Euro-2016, qui a rapporté 174 millions d’euros. Les jeux Olympiques de Rio ont beaucoup moins intéressé les parieurs avec 23 millions d’euros engrangés par le FDJ. On observe également, cette fois tous opérateurs confondus, les bons chiffres du dernier championnat du monde handball : selon l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), la compétition a concentré 17,3 millions d’euros de mises. Soit 48% de plus que lors de la précédente édition (2015) avec… quatre matches en moins !
Paris sportifs et jeux en ligne font d’ailleurs (très) bon ménage, selon le bilan 2016 dressé par l’Arjel. Il en ressort en effet que le dynamisme des premiers cités tire la croissance du marché avec une augmentation des mises de 45% entre 2015 et 2016 !
Toujours en ligne, on grimace un peu plus du côté des paris hippiques (qui, pour la première fois l’an dernier, ont représenté à peine la moitié des mises sur les paris sportifs) et du poker, qui ont tous deux connu un recul l’an dernier.
Benjamin Hay - © Patrick J. - Fotolia.com
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